Ou : ablution à l’aide de sable ou de terre :
Il est permis au voyageur d’employer ce mode d’ablution à condition de ne pas être en état de péché ; de même pour le malade qui veut s’acquitter d’une prière obligatoire ou surérogatoire… Il est aussi permis au sédentaire en bonne santé d’user de ce procédé pour accomplir ses prières s’il craint de ne pouvoir les exécuter à l’heure fixée, au cas où on passe longtemps pour chercher de l’eau.
Mais celui qui est chez-lui, en bonne santé, ne doit pas pratiquer le Tayammom, soit pour une prière surérogatoire, soit pour la prière de Vendredi, où à l’occasion d’une inhumation, sauf s’il se trouve obligé de prier sur le mort.
Les obligations du Tayammom sont :
En avoir l’Intention.
Utiliser le « Sa’id pur » - terre pure -
Poser les mains ouvertes sur le sol
Repasser les mains sur le visage
Frotter les deux mains jusqu’aux poignets
Ne pas s’interrompre
N’y recourir qu’au moment même de la prière et la faire immédiatement.
Le Sa’id pur est : la terre pure, le thaub (pisé), les pierres, la neige, la terre mouillé et autres choses semblables.
( Il n’est pas permis d’utiliser le plâtre cuit, non plus qu’une natte, ou un morceau de bois, ou d’herbes etc.) Le malade, seul, peut se servir d’un mur en pierre ou en pisé s’il n’a pas autre chose à sa portée…
Obligation traditionnelles du Tayammom :
Poser une seconde fois les mains sur le sol (après leur passage sur le visage).
Les poser sur la partie comprise entre le poignet et le coude.
Suivre scrupuleusement l’ordre précité.
Actes méritoire au cours du Tayammom :
Prononcer le nom de Dieu (Bismillahi…)
Commencer par la main droite.
Passer la main sur la face externe de l’avant bras, et ensuite sur la face interne, de haut en bas.
Les causes d’invalidité du Tayammom :
Ces causes sont les mêmes que celles de l’ablution mineure.
Un seul Tayammom ne permet pas deux prières obligatoires.
Celui qui utilise le Tayammom pour une seule prière peut la faire suivre de prière surérogatoire, toucher le coran,
Pratiquer les circuits autour de la Kaâba, lire le coran s’il en a eu l’intention, à condition que tout ceci soit fait immédiatement après la lustration pulvérale et que le temps de la prière ne soit pas entièrement écoulé.
Tout ce qui vient d’être énoncé est permis à celui qui a eu recours au Tayammom pour une prière surérogatoire, sauf la prière obligatoire.
Celui qui fait la prière de Icha, selon ce procédé, peut pratiquer le Chaf’ – 2 rakâas surérogatoires – et le Ouître
Rakâa surérogatoire unique – de suite après Icha.
Celui qui use le Tayyammom à la suite d’une souillure majeur doit obligatoirement manifester son intention.